voilà mon commentaire du livre
Ce premier volume des chroniques des vampires a un début rapide et plutôt agréable. On sent tout de suite le sublime qu'inspire le vampire aux mortel à travers les sentiments de Daniel le journaliste. Mais ça devient vraiment intéressant qu'au début du récit de Louis.
L'auteur n'a aucun mal à nous emporter des siècles en arrières. On sent l'inspiration de cette époque. Dès le début la douleur de Louis mélée au merveilleux de son récit nous trouble. On se sent boulversé par ses sentiments, son histoire si horrible et pourtant si magnifique.
Si le récit peut paraître un peu long à se mettre en route, je trouve qu'il est parfaitement adapté à l'histoire. Ce que j'aime avec ce livre, c'est qu'il paraît véridique dans le sens où Anne Rice respecte le rythme que pourrait avoir quelqu'un qui raconte son histoire.
Quand au personnage de Lestat, il est d'abord brut et presque sans intérêt. Mais à partir de la naissance de Claudia, il s'effectue un changement. On voit que Lestat aime Claudia et peut-être finalement il éprouve des sentiments profond pour Louis.
La relation Claudia/Louis est vraiment intéressante et troublante comme le souligne Armand. On pourrait penser que Claudia ressent de l'amour pour lui comme une femme pour un homme mais il est clair que Louis l'aime comme sa fille.
Le récit est mené à un bon rythme, il ne s'essouffle pas lorsque Lestat meurt, il prend juste une autre dimention, plus sombrequi nous prépare à la disparition de Claudia. Armand apparaît comme froid et désinvolte mais aussi mysthique dans son genre. C'est un Armand bien différent que nous découvriront par la suite dans les autres tomes.
La fin du livre m'a parut décevante par rapport au film qui proposait une fin plus aléchante. Mais la fin du livre reste dans l'esprit du livre, dans l'esprit de déchéance de Louis, une chute sans fin dans la douleur.
Aucun autre tome ne sera aussi nostalgique et si poignant. Une fois qu'on a vu le livre, si les deux nous plaise, on est obligé d'en tomber amoureux. L'ambiance romantique du livre est tellement proche des sentiments de désespoir qu'on peut ressentir qu'on se sent concerner même s'il ont est pas un vampire.